8h on descend acheter nos billets pour le slow boat. 105 000 kips par personne, les places sont numérotés. Petit déjeuner au bord du Mékong, les slow boats nous attendent paisiblement. Le départ est prévu pour 11h30. On plie bagage, on achète notre ravitaillement pour la journée: sandwich au poulet, mini bananes, chips, une petit craquage pour une boîte de vache qui rit et des gâteaux miel amande. 10h-10h30, on s'installe sur le slow boat en respectant les numéro. Nous sommes séparées par l'allée centrale. Commence une longue attente, le bateau n'est pas plein, les laotiens qui gèrent les bateaux semblent hésiter à faire deux bateaux. Le notre partira à 12h30 rempli à ras bord. C'est très désagréable, peu de place pour les jambes, une rangée de 3 personnes et une rangée de deux.
Au fond, ca devient une rangée de 4 personnes avec une rangée de 2 personnes. C'est "norme, tout le monde est entassé, nous on a réussi à se mettre côte à côte. Un speaker annonce quelques consignes notamment sur l arrivée à Pakbeng, l'heure tardive, dernier bateau ... Il propose des chambres toute équipées, pour 100 000 kips, inquiètes par ses propos on prends une chambre. On est tombé dans le panneau, le prix reste correct et surtout nous n'aurons pas à chercher en arrivant un peu crevée sur les coups de 19h.
Le paysage est agréable, verdoyant, on voit beaucoup de plages de sables avec des animaux notamment des buffles d'eau. Il y a des pêcheurs, de petites embarcations et parfois des enfants qui chahutent dans l'eau, c'est beau mais le voyage dans ces conditions est difficile. On voit quelques bateaux ou les conditions sont très agréables, une vingtaine de personne seulement sur des bateaux tout en bois pas de sièges auto comme nous. A priori ce sont des croisières tout compris avec le repas, sûrement 4 fois plus chère, par rapport aux conditions du jour ca se réfléchit. L'arrivée est chaotique, on nous débarque sur des rochers, chacun essayant de récupérer son sac ce qui bouche l'entrée, on essaie de ne pas tomber avec nos sacs une fois sortit. Des gens nous alpaguent pour prendre nos sacs ou nous trouver un logement. On s'aide à porter entre touristes, le sac de Julie manque de tomber dans le Mékong, c'est la jungle ! Finalement on trouve le tuk tuk qui doit nous amener à la guesthouse un peu plus haut. On dirait une bétaillère, il y a une dizaine de jeunes avec nous, on grimpe puis d'autres arrivent ils nous entassent et on part. On s'entraide encore dans tout ce chahut pour reprendre les bagages, ne pas les mélanger. Chambre 08, ouf on y est ! Le Laos nous laisse perplexe, on a vraiment le sentiment d'être du bétail, Julie a lu sur un blog une analogie qui se confirment, ici on est vu comme un dollar ambulant. Dommage l'expérience est quelque peu gâchée. On mange rapidement sans s'attendre à quoique ce soit de ce village Pakbeng. Demain est un autre jour, un autre jour de slow boat. On appréhende.